Plage de sable blanc, ile Maurice

Plage de sable blanc, ile Maurice

Plage de sable blanc, ile Maurice

Voyagez avec vos 5 sens à l'Île Maurice

Trou-aux-Biches, Belle Mare, Pereybère, Mont-Choisy, île aux Cerfs, Cap Malheureux, Pointe d’Esny, Flic-en-Flac… Les plages mythiques de l’Île Maurice déploient leur croissant de sable blanc dans une eau turquoise. Des paradis exotiques qui resteront ancrés dans votre mémoire. Mais l'Île Maurice n’est pas qu’un cadre merveilleux, son histoire, son peuple et sa biodiversité se découvrent tous sens en éveil.

Voir : lagons turquoise, montagnes vertes et fêtes colorées

Assis en haut des 550 m d’altitude du Morne, la vue à 360° sur l’Île Maurice est un émerveillement. Quel panorama ! Le lagon turquoise irisé par la barrière de corail contraste avec les montagnes basaltiques noires. À l’intérieur des terres, forêt tropicale, plantations de canne à sucre et de thé offrent des variations chromatiques vertes magnifiques.
La population arc-en-ciel de Maurice ne se fait pas prier pour offrir une explosion de couleurs sur le marché de Port Louis, en particulier dans Chinatown. Près de 70% des Mauriciens sont d’origine indienne. Rendez-vous à Maurice pendant Diwali (novembre) ou Holi (mars) et laissez-vous asperger de gulal colorés. Ces poudres pigmentées sont des bénédictions : le bleu symbolise la vitalité, le rouge le bonheur, le vert l’harmonie et l’orange l’optimisme.

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© Myroslava Bozhko/Shutterstock

Toucher : les coquillages nacrés de l’île

Sur l’Île Maurice, il existe un coquillage nacré très doux sous les doigts, un grand cauri qui mesure près de 10 cm. Cet escargot de mer est appelé Mauritia mauritiana n’existe qu’ici. Il fut même jadis utilisé comme monnaie en Afrique. Portez-le à l’oreille pour écouter le bruissement de l’océan. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous au musée du coquillage qui expose 8 000 spécimens magnifiques. Découvrez les proportions parfaites au nombre d’or des formes fragiles de ces coquillages pensées par Mère Nature et expliquées par des mathématiciens avec démonstrations numériques.

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Sentir : les effluves du curcuma, de la muscade et du clou de girofle

Dans le Jardin botanique des Pamplemousse, plongez votre nez dans les senteurs des plantes et des arbres à épices au cœur de la nature. Puis déambulez dans le marché de Port Louis pour découvrir leurs arômes capiteux, une fois extraites en poudre. Vendues au kilo, dans des sacs de jute en monticules colorés, elles embaument l’air. Camphre du clou de girofle, musc de la noix de muscade, senteur anisée de la badiane se mêleront aux arômes de l’écorce de cannelle boisée et poudrée, de la vanille sucrée, du gingembre piquant, et de cardamome florale et citronnée… Quel bouquet ! Des currys et autres épices venues d’Inde exhalent aussi de forts arômes. C’est le curcuma, appelé cumin à l’île Maurice, épice sacrée pour les hindous, que l’on retrouvera le plus dans les assiettes mauriciennes, une cuisine créole très métissée.

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Entendre : le rythme envoûtant du séga mauricien

Cette musique de tambours et de percussions, vous l’entendrez partout : à la radio, sur la plage, dans les hôtels… Le séga fait bouillonner le sang des Mauriciens et de tout l’océan Indien depuis près de trois siècles ! Il chante en créole l’histoire et les turpitudes des esclaves Africains déportés du continent et de Madagascar pour être exploités dans les plantations de canne à sucre. Un symbole de résistance et de résilience reconnu patrimoine immatériel par l’UNESCO. La rythmique des tambours est hypnotique, les chanteurs solistes de séga
traditionnel (sega tipik), parlent d’amour et des problèmes du quotidien. Une danse sensuelle fait partie du rituel : les femmes en robe se déhanchent, les corps se frôlent sans se toucher. Aujourd’hui, la musique a évolué avec son époque et des versions métissées se jouent sur les scènes mauriciennes : le séga se mêle au jazz, au reggae ou au calyspo…

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Goûter : le feu du piment et la douceur du rhum

Vous le découvrirez sur votre table : le piment. Dès l’apéritif, la pâte de piment est servie avec les gadjaks (tapas mauriciens). Laissez-vous tenter par ces merveilles de feu en bouche. Populaires sur les tables de l’île, le mazavarou est une pâte de piment rouge aux crevettes séchées, tandis que le pima ourite (de sa voisine Rodrigues) est au poulpe séché. Laissez-vous tenter par une salade relevée de gâteau piment. Influencée par l’Inde, la cuisine créole mauricienne compte currys et vindayes de poissons mijotés dans un bouquet d’épices divines qu’il serait dommage de ne pas goûter. Le dholl puri, très populaire, est une crêpe salée farcie de cari gros pois, rougail, chatini (chutney aigre-doux) et d’un piment confit. En digestion, éteignez le feu en dégustant un rhum arrangé gorgé des saveurs fruitées de l’île (mangue, ananas, coco, fruit de la passion…) ou un bon rhum agricole.

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