Risque de vols et d’agressions. Au Guatemala, le taux de criminalité est malheureusement élevé (meurtres, enlèvements, agressions) mais ne concerne que très rarement des touristes. En revanche, les vols à la tire sont fréquents, notamment dans les grandes villes et sur les axes routiers principaux pour les visiteurs imprudents. Des zones densément gangrenées par la violence, comme certaines parties de Guatemala City (zones 3, 18, 19, 21) ainsi que des régions entières (Chiquimula, Jutiapa, Zacapa, Escuintla), sont des « no go zones », formellement déconseillées aux voyageurs. Les départements de San Marcos et Huehuetenango, à l’exception de leurs villes principales, sont aussi considérés comme particulièrement à risque.
Les petits délits (pickpocketing, vol à l’arraché) sont courants dans les marchés, dans les parcs nationaux et les zones touristiques. Les auteurs opèrent souvent en binôme à moto, profitant de moments de distraction. Des faux policiers ont même été signalés, notamment pour voler des passagers.
Les taxis non officiels, les « chicken buses » (anciens bus scolaires recyclés) et les transports en commun sont fortement déconseillés en raison de risques élevés de vols et d’agressions. Ne prenez que des taxis réservés depuis l’hôtel et évitez de voyager la nuit en dehors des zones sécurisées.
Le Guatemala dispose d’un programme de protection des voyageurs, ASISTUR, actif dans les zones touristiques comme Antigua, Tikal, le lac Atitlán ou Quetzaltenango. Il fonctionne avec la police touristique DISETUR et dispose d’un numéro d’urgence accessible en espagnol et en anglais.