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Infos pratiques avant de partir

La monnaie en cours en Italie est l’euro.

Les cartes de crédit les plus couramment acceptées sont la Visa et la MasterCard. L’Italie faisant partie de l’Union européenne, tous vos paiements par carte bancaire sont gratuits, et vos retraits soumis aux mêmes conditions qu’en France. Inutile d’apporter avec vous une somme importante en liquide. Par précaution, prévoir tout de même des espèces pour les petits musées ou les rares établissements non équipés de terminaux de paiement.

Généralement, les banques sont ouvertes du lundi au vendredi et fermées le week-end. Avant votre départ, pensez à vérifier le plafond de retrait et de paiement de votre carte de crédit, notamment pour la caution si vous louez une voiture.

Si, d’après les Italiens, le passage à l’euro a considérablement fait augmenter le coût de la vie, ce dernier reste toutefois légèrement moins élevé qu’en France, à l’exception des grandes villes et des sites touristiques majeurs. Les prix sont néanmoins très fluctuants selon les régions et la fréquentation touristique, avec des pics lors des vacances scolaires ou fêtes religieuses. Du Nord au Sud, d’une saison à une autre, le coût de la vie peut sensiblement varier. Ainsi, un repas servi dans les Pouilles au mois d’avril sera bien moins cher que son équivalent servi début août à Florence !

Le marchandage n’est franchement pas très répandu en Italie. Les vendeurs qui pourraient le pratiquer proposent surtout des produits de contrefaçon, donc illégaux. En revanche, sur un marché (alimentaire, vestimentaire, d’artisanat…), rien ne vous empêche de discuter le prix si la situation s’y prête.

Comme en France, les pourboires ne sont pas obligatoires mais toujours appréciés. D’autant qu’en Italie, les Français ont la réputation d’être (parfois) des touristes un peu proches de leurs sous !

L’Imposta sul Valore Aggiunto (I.V.A) est la version italienne de la T.V.A française. Son taux normal (22 %) est légèrement supérieur au taux français (20 %). Concernant l’hébergement et la restauration, un taux réduit de 10 % est appliqué.

Tout dépend de la saison, mais également de la région que vous comptez visiter. Un séjour dans les Alpes italiennes et Dolomites en plein hiver sera synonyme de manteau rembourré, gants et bonnets. En revanche, si vous souhaitez découvrir des zones plutôt chaudes de la péninsule italique en été, vêtements clairs et légers, maillot de bain, chapeau et crème solaire seront vos indispensables. Pour vous fondre parmi les Italiens chics, choisissez les lunettes de soleil les plus larges de votre collection !

N’oubliez pas d’emmener un parapluie au printemps, et des vêtements imperméables en automne, lorsque les pluies sont plus fréquentes et les soirées un peu fraîches.
Les Italiens sont pointilleux sur leur look et apparence, et sortent souvent très apprêtés, notamment lors de la passeggiata en fin de journée. Pensez donc à glisser une ou deux tenues élégantes à votre garde-robe, car comme on dit en Italie, « anche l’occhio vuole la sua parte » (littéralement, cela signifie que l’œil veut aussi sa part) !

Si vous voyagez au printemps ou en été, première chose à mettre dans votre trousse à pharmacie : un bon anti-moustique. Également quelques essentiels pour parer aux maladies courantes ou autres bobos : paracétamol, Biafine, antidiarrhéique pour les estomacs sensibles, ciseaux et pince à épiler, désinfectant et pansements. Surtout que les pharmacies italiennes pratiquent des prix plus élevés que dans l’Hexagone.

La conduite se fait à droite, la signalisation est en italien, l’état des routes est de qualité.
La limitation de vitesse est de 30 à 50 km/h en agglomération, de 70 à 90 km/h sur route, de 90 à 110 km/h sur voie rapide et 130 km/h sur autoroute.
La circulation le long de la côte amalfitaine (route 163), de Positano à Vietri Sul Mare est désormais alternée pour les voitures de location, les week-ends du 15 juin au 30 septembre et tous les jours d’août (plus dates exceptionnelles) : circulation autorisée les jours pairs pour les plaques d’immatriculation paires et jours impairs pour les plaques impaires.

La circulation dans le centre historique des grandes villes italiennes est très règlementée. De nombreuses villes touristiques ont instauré des zones à accès limité réservées à certaines heures aux riverains et professions avec autorisation particulière. Des panneaux portant l’inscription « ZTL » (Zona a Traffico Limitato) signalent les entrées de ces zones et les caméras enregistrent systématiquement les véhicules qui franchissent les limites sans autorisation. Les amendes étant élevées, nous vous conseillons une vigilance particulière.

Si vous séjournez dans un hôtel situé dans une zone ZTL (zone à circulation restreinte) avec un véhicule de location, vous devez le signaler à la réception de votre hôtel qui communiquera votre plaque d’immatriculation aux autorités. Cette formalité vous permet d’atteindre et de repartir de votre hôtel sans être verbalisé. Attention, vous n’êtes pas pour autant autorisé à circuler en ville en dehors de votre jour d’arrivée et de départ.

Exception à Rome : ce processus de déclaration n’existant pas, il n’y a aucune tolérance de circulation dans les artères signalées ZTL ; des caméras enregistrent systématiquement les véhicules qui empruntent ces voies, aussi les véhicules sans autorisation seront sujets à une verbalisation.

D’autres villes, comme Milan, ont instauré un péage pour les véhicules circulant en centre-ville. La taxe, payable chaque jour, se règle par l’achat d’un ticket à tarif variable selon le véhicule.
Le prix des parkings publics et privés dans les grandes villes est assez élevé.

Donatello a sélectionné Avis pour la qualité de ses services, les implantations de ses stations, la variété de son parc automobile et ses tarifs attractifs. Si vous avez réservé une location de voiture auprès de notre partenaire et loueur AVIS, le bon d’échange vous est remis dans votre carnet de voyage.

• Âge minimum : 21 ans ; 25 ans pour les catégories H et L. Pas d’âge maximum mais, à partir de 75 ans, des assurances complémentaires peuvent être demandées sur place, selon les stations.
• Permis de conduire : délivré depuis plus d’un an pour les conducteurs de 25 et plus ; depuis plus de 2 ans pour les 21-24 ans. Permis international pour les non Européens.
• Jeune conducteur : surcharge à payer sur place pour les conducteurs de 21 à 25 ans, de 20 à 24 € par jour, 15 jours maximum facturés.
• Conducteur supplémentaire : de 11 à 13 €/jour.
• Documents obligatoires : un permis de conduire correspondant au pays de résidence et aux papiers d’identité (permis de conduire international obligatoire pour les non-résidents européens et permis de conduire non rédigés en lettres romanes non acceptés) valable depuis plus d’un an pour les conducteurs de 25 ans et plus, et plus de deux ans pour les conducteurs de 21 à 24 ans + carte de crédit international au nom du conducteur principal + passeport ou carte d’identité.
• Durée minimale / maximale : 3 jours consécutifs / 30 jours consécutifs.
• Caution : carte de crédit internationale à débit différé obligatoire au nom du conducteur principal + passeport ou pièce d’identité. Une seconde carte de crédit au nom du conducteur principal est exigée pour les catégories H et L.
• Prise en charge du véhicule : le véhicule doit être pris et rendu aux heures d’ouverture des stations ; en dehors de ces horaires, des frais supplémentaires seront appliqués. La durée de location s’entend par jour effectif (tranche de 24h), tout dépassement d’horaire entraîne la facturation d’une journée supplémentaire.
• Assurance personnes transportées : à partir de 8 €/jour.
• Rachat de franchise en cas de dégâts matériels : Super CDW pour annuler la franchise : à partir de 18 €/jour, prix variable selon la catégorie du véhicule et la durée de la location.
• Rachat de franchise en cas de vol : Super TP pour annuler la franchise (sauf en Campanie, Calabre et dans les Pouilles, nous consulter) : à partir de 20 €/jour, prix variable selon
• la catégorie du véhicule et la durée de la location. Possibilité de combiner ces 2 options : Supercover à partir de 32 €/jour.
• Plein d’essence : le véhicule est fourni avec le plein, toute différence de niveau de carburant lors de la restitution sera facturée sur place avec une majoration de 15 € HT de frais de service.
• Frais d’abandon : à l’intérieur de l’Italie continentale, à l’intérieur de la Sicile et à l’intérieur de la Sardaigne, la plupart des allers simples sont gratuits mais peuvent parfois être payants en fonction de la disponibilité ; ils sont toujours à régler sur place, montant variable à reconfirmer au moment de la réservation. Pour les locations entre le continent et les îles, nous consulter.
• GPS : de 16 à 19 €/jour (TVA incluse), maximum 10 jours facturés.
• Siège bébé et enfant : de 9 à 32 €/jour (TVA incluse) obligatoire jusqu’à 12 ans, maximum 3 jours facturés.
• Bon à savoir :
  • La réservation d’une catégorie de voiture porte sur un groupe de véhicules et non sur un   modèle précis.
  • Une empreinte de carte de crédit différé obligatoire au nom du conducteur principal vous sera demandée lors de la prise du véhicule (la mention crédit doit être notée sur votre carte bancaire). Il est indispensable de disposer du plafond nécessaire sur la carte de crédit du conducteur afin de sécuriser l’acompte au loueur, correspondant au montant de la location +110 €.
  • Lors de la prise en charge de la location de voiture, merci de bien vouloir aviser le personnel Avis pour une restitution hors des horaires d’ouverture, afin de vous indiquer la procédure à suivre et l’endroit où se trouve la boîte aux lettres.
  • Toute personne ayant eu une suspension de permis de conduire peut louer un véhicule en respectant un délai d’un an minimum après la récupération du permis.
  • Des frais d’annulation s’appliquent (à partir de 65 € par location) 48h avant la prise en charge et en cas de non-présentation.
  • En cas de non-paiement d’amende ou de péage, le loueur applique des frais de traitement en supplément.
  • Les taxes, suppléments et options donnés à titre indicatif (hors TVA) sont à régler sur place, peuvent être variables et modifiés sans préavis.

Une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité sont nécessaires pour voyager en Italie.
Prorogation de la validité de la carte d’identité : attention, les cartes nationales d’identité délivrées entre le 1/1/2004 et le 31/12/2013 sont encore valables 5 ans (sauf pour les cartes d’identité délivrées pour les mineurs) après la date de fin de validité indiquée au verso, mais aucune modification matérielle de la carte plastifiée n’en atteste.

Un certain nombre de pays ne reconnaissant pas cette mesure et les contrôles renforcés aux frontières de l’Union Européenne devenant de plus en plus fréquents, nous vous recommandons fortement de vous munir d’un titre d’identité français en cours de validité (carte d’identité dont la date de fin de validité indiquée au verso est postérieure à la date de séjour projetée ou passeport en cours de validité).

Nous vous demandons de vérifier le nom de famille sous lequel vous vous êtes inscrits.
Le nom doit impérativement correspondre à celui mentionné sur les papiers d’identité qui seront demandés à l’embarquement et à l’entrée dans le pays.

Les enfants doivent disposer d’un passeport ou d’une carte d’identité personnels quel que soit leur âge.
L’autorisation de sortie de territoire est obligatoire pour les mineurs français ou étranger résidant en France, voyageant hors du territoire national, non accompagnés par une personne exerçant l’autorité parentale.

Le formulaire d’autorisation de sortie de territoire est accessible sur le site www.service-public.fr
Une photocopie de la pièce d’identité du parent signataire sera demandée. Si l’enfant est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.

Les formalités sanitaires restent sous l’entière responsabilité du client.
DT Polio à jour et vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B, le tétanos et la typhoïde recommandés pour tous les pays.
Aucune vaccination n’est obligatoire.

L’infrastructure hôtelière est plutôt bonne en Italie mais on peut parfois constater des inégalités au sein d’hôtels de même catégorie. C’est pourquoi nous avons développé notre propre norme Donatello afin de mieux apprécier la qualité de chaque établissement.

Au cours d’un même voyage, il vous arrivera de dormir dans un hôtel de très bon confort et parfois dans des hébergements plus modestes : il peut y avoir des inégalités d’une région à l’autre.
Par ailleurs, d’anciennes bâtisses historiques ont été reconverties en hôtels, la taille et l’aménagement des chambres peuvent donc varier au sein d’une même catégorie.
Notez que les chambres individuelles sont plus exiguës avec des lits simples de 80/90 cm.

La plupart des municipalités appliquent une taxe de séjour à régler sur place, en espèces, au moment de votre départ. Le montant est variable selon la ville et ses attraits touristiques.
À titre d’information, prévoyez environ 1 € par étoile, par jour et par personne.

La douceur de ces régions les rend agréables toute l’année, avec une préférence pour l’automne et le printemps. Pics de fréquentation importants en juillet-août, activité très ralentie en hiver en Toscane et dans les Cinque Terre.

L’idéal pour un autotour est aux beaux jours. L’été, la luxuriance de la nature et la lumière orchestrent un spectacle inoubliable.

Milan n’est pas très touristique mais la ville est prise d’assaut durant les fashion week et grands salons (mars et octobre). Attention aux fermetures du mois d’août. Idéal au printemps et à l’automne.

La région se visite toute l’année, hiver compris. Pics de fréquentation en été dans les îles du Golfe et sur la côte amalfitaine.

Le triptyque gagnant est printemps-été-automne. Sans surprise, juillet et août correspondent aux pics de fréquentation sur le littoral.

La ville éternelle se visite toute l’année. Attention aux chaleurs du mois d’août où elle est désertée. L’été indien local est délicieux fin septembre et octobre (ottobratta romana).

La meilleure saison est le printemps avec des températures agréables, les étés peuvent se révéler assez chauds et humides. Attention aux grandes marées entre octobre et mars qui offrent le spectacle de la place Saint-Marc sous les eaux.

Le repas italien traditionnel respecte un protocole précis : antipasti (entrée ou hors-d’œuvre), primo piatto (premier plat, généralement composé de pâtes, risotto ou polenta), secondo piatto (second plat, de viande ou poisson) et contorno (légumes ou salade), puis dolce (dessert). Il faut comprendre que les pâtes représentent un plat à part entière, et non un simple accompagnement. Rassurez-vous, au restaurant, vous pouvez choisir un seul plat selon votre appétit.

Véritable institution, en Italie le café est un art de vivre. Il en existe de toutes sortes : espresso, ristretto, macchiato, freddo (froid en été), corretto (avec une touche de grappa)… Les Italiens le dégustent debout au comptoir et d’une traite ! Un conseil, si vous voulez éviter de passer pour un touriste, le cappuccino est à proscrire après 11h du matin !

Le petit déjeuner (colazione), souvent rapidement pris au bar, se compose d’un café ou d’un cappuccino, accompagné d’un cornetto (sorte de croissant brioché garni de confiture, de crème ou de chocolat). Le déjeuner (pranzo) se déroule généralement entre 12h30-13h (dans le Nord) et 14h (dans le Sud). Enfin, pour le dîner (cena), le service commence vers 19h30, voire 21h en été et dans le Sud de l’Italie.

Très apprécié par les Italiens (et les touristes), le fameux aperitivo est un rendez-vous convivial au bar ou au restaurant sur les coups de 18h. Le principe : vous payez vos consommations et l’accès au buffet de hors-d’œuvre est gratuit.

De l’œnothèque confidentielle au restaurant étoilé, le voyage culinaire se montre particulièrement vaste. Les petites trattorias, même celles qui ne paient pas de mine, sont en général d’un bon rapport qualité-prix et proposent souvent un menu aux environs de 15 €. À savoir aussi, malgré son coût raisonnable, le vin de la maison (vino della casa) est d’ordinaire de bonne qualité.
En Italie, la carafe d’eau n’existe pas (l’eau du robinet n’a pas le droit d’être servie dans les restaurants italiens). Toujours payante, l’eau est servie en petite ou grande bouteille, entre 2 € et 5 €, plate (naturale) ou gazeuse (frizzante).

La variété des traditions culinaires s’observe jusqu’au niveau des villes. Quel exercice de style (à nouveau !) que de présenter la gastronomie d’un pays comme l’Italie ! Dans l’ensemble, les piliers de la cuisine transalpine sont des ingrédients simples et authentiques, issus de la terre, assaisonnés d’une excellente huile d’olive, d’ail, d’épices ou d’herbes aromatiques.
Salaisons raffinées et tendres viandes constituent également les ingrédients de toute bonne recette. Du lampredotto (sandwich aux tripes) en Toscane, qui tire ses origines des mets paysans, au carpaccio de bœuf inventé à Venise pour une riche cliente, en passant par les desserts à base de chocolat du Piémont, où le beurre de cacao fut créé, l’Italie est une mosaïque de spécialités à découvrir.

Tant la mer que la montagne et les plaines verdoyantes offrent de bonnes surprises en matière de gastronomie. Pasta (al dente, bien sûr), risotto, pizza, foccacia, osso buco, arancini, bresaola, truffe, polenta, gelati, parmigiano, mozzarella, gorgonzola… Arrosés de Montepulciano, Lambrusco, Chianti, Limoncello, Vin Santo, Prosecco… L’Italie, un pays qui se visite autant qu’il se savoure.

Une taxe pane e coperto (pain et couvert) peut être ajoutée à la note du restaurant, bien que bannie dans plusieurs municipalités (dont Rome).
Dans les restaurants, si le service n’est pas inclus, prévoyez un supplément de 15 % du montant de l’addition. Dans les autres cas, le pourboire n’est pas obligatoire.
Le service dans les restaurants et les hôtels peut parfois paraître moins efficace que dans d’autres pays, notamment dans les régions méridionales de l’Italie.