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Infos pratiques avant de partir

Les transactions en liquide s’effectuent en pesos cubains (CUP).
Le peso convertible (CUC), indexé sur le dollar américain et qui a longtemps servi de « monnaie touristique » (principalement utilisée par les touristes pour toutes leurs dépenses sur place), a été retiré de la circulation courant 2021. Cuba est donc officiellement passé d’un système de double-monnaie à une monnaie unique.

Ce changement monétaire combiné à l’impact négatif de la pandémie sur le secteur de tourisme cubain a entraîné une importante dévaluation de la monnaie, qui ne cesse de s’accentuer depuis 2021. Ainsi, si le taux de change de ce que l’on nomme à Cuba les MLC (Monnaie Librement Convertible) et qui désigne de manière indifférente les euros (€), les dollars américains (US$) et les livres-sterling (£) est officiellement entre 25 et 27 CUP/1 MLC (€, US$ et £ sont changés au même taux), il est officieusement à 100 CUP (voire 120) / 1 MLC.

Concrètement, cela veut dire que si vous changez euros/dollars américains/livres sterling dans des bureaux de change officiels, vous obtiendrez des pesos cubains à taux officiel, c’est à dire au taux de 1/25. Même chose si vous retirez des pesos cubains dans un distributeur automatique ou si vous effectuez un paiement par carte en pesos cubains. Dès lors, si vous ne souhaitez pas lourdement grever votre budget, nous vous recommandons d’emporter avec vous suffisamment d’espèces pour toute la durée de votre séjour (comptez 80/100 € par jour et par personne pour être large).

Une fois sur place, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pourrez d’un part régler directement vos dépenses en euros : la plupart des établissements de tourisme et loisirs (hôtels, restaurants, loueurs de véhicules, services touristiques mais aussi monuments officiels) acceptent les euros et les MLC en général. Certains n’acceptent même que ces monnaies, d’où l’intérêt de conserver sur soi des euros pour votre temps libre.

Vous pourrez également changer vos euros à un taux plus avantageux que le tarif officiel. S’il est possible de changer directement vos euros dans la rue (on vous le proposera souvent dans les villes cubaines, au coin des rues ou dans les marchés) au taux officieux du jour (entre 100 et 120 pour 1 € en décembre 2024), il s’agit d’une pratique illégale mais surtout incertaine, de faux billets cubains étant en circulation. La meilleure option reste encore de vous référer à une personne de confiance et ayant « pignon sur rue » (un guide, une connaissance, l’un de vos hôtes en casa particular ou à l’hôtel par exemple). Celle-ci saura vous proposer une solution de change adaptée et sûre.

Les cartes de crédit American Express et Diners ne sont toujours pas acceptées à Cuba. Les autres cartes de crédit (Visa, Mastercard, Eurocard) sont acceptées par les banques habilitées et dans les hôtels internationaux.

Les retraits bancaires et les paiements par carte de crédit, en plus d’être au taux officiel (1 € = 25-27 CUP) sont lourdement taxés à Cuba. Vous trouverez quelques rares distributeurs de billets à La Havane, dans le hall de certains hôtels, à proximité du Parque Central, dans la Calle Obispo, mais ils ne sont pas forcément approvisionnés. Dans le cas où vous décideriez de retirer de l’argent, nous vous recommandons de retirer des euros ou des dollars américains mais en aucun cas des pesos cubains (à moins d’être prêt à les payer au prix fort). Même chose pour les bureaux de change officiels, qu’il conviendra d’éviter à moins d’accepter le taux de change officiel peu avantageux.

De manière générale au niveau de l’hébergement, les tarifs des casas particulares (ces fameuses chambres chez l’habitant, manière économique et très commune de se loger à Cuba) sont abordables et stables : comptez 20 à 30 € la chambre double. Bien évidemment, il est possible d’opter pour des logements plus luxueux et pouvant atteindre 250 € la nuit, à La Havane et en bord de mer tout particulièrement. C’est la fourchette de prix que l’on trouvera sur place pour le logement.

Pour le reste, si la conjoncture monétaire actuelle ne simplifie pas la vie des Cubains, elle est plutôt favorable aux touristes (en tout cas aux touristes qui n’ont pas changé leur monnaie au taux officiel !). Par jour et par personne, selon le standing des restaurants dans lesquels vous mangez, le nombre de vos déplacements et celui des visites/activités que vous effectuez, comptez 30-40 € pour les tout petits budgets, plutôt 50-80 € pour les budgets moyens et au-delà de 100 € pour les gros budgets.

Pour entrer un peu plus dans le détail, côté restauration d’abord, on peut manger très correctement pour pas cher (autour de 10 € le repas, dans les restaurants d’état notamment), comme on peut se faire plaisir dans des paladares (restaurants privés, non-gérés par l’état) avec des menus à 25/35 €. Côté boisson, dans les bars, clubs et cabarets de La Havane et du reste du pays, un café coûte entre 1 et 3 € et un cocktail entre 2 et 5 €.

En revanche, le poste qui peut vite corser l’addition à Cuba, c’est le transport. Si le bus est plutôt bon marché pour circuler en ville et mais aussi sur l’ensemble du territoire, il est en revanche difficile de trouver des véhicules de location pour moins de 100 €/jour. Si vous souhaitez louer les services d’un taxi privé, comptez en moyenne 20€/heure pour la totalité du taxi.

Que ce soit pour vous loger ou pour vous alimenter, il n’y a pas vraiment de marge de négociation possible. En revanche, dans les marchés d’artisanat il peut être bienvenu – et même recommandé – de marchander. Les étals des marchés touristiques des villes cubaines proposant essentiellement les mêmes produits, il peut être avisé de faire le tour du marché dans lequel vous vous trouvez et de questionner les vendeurs sur le prix de l’article convoité. Une fois votre enquête terminée, faites jouer la concurrence ! Pour ce qui est des magasins d’états, les prix sont fixes et non négociables. Économisez donc vos efforts.

Quand il s’agit de prendre un taxi en ville, si vous êtes au courant des tarifs pratiqués pour parcourir une route donnée, tenez-vous en à ce tarif ! Pour le reste, tout est une question de situation : si vous êtes pressé et que cela se voit, le chauffeur en profitera pour faire gonfler le prix. De manière générale, flegme et patience seront vos alliés à Cuba.

En matière de pourboire, bien qu’il n’y ait aucune obligation, il est de bon ton de montrer sa satisfaction aux employés qui vous ont servi en leur payant un petit supplément. Comptez 10 % de la note au restaurant ou dans un taxi (soit 1,5 € ou 150 CUP de pourboire pour un repas/une course à 15 €). Si vous apprécier la performance des musiciens de rue qui viendront jouer à votre table, en terrasse, donnez-leur 1 ou 2 € (100/200 CUP). Aux gardiens de véhicule (dans les rues de La Havane en particulier), donnez la même somme, pour vous assurer de retrouver votre véhicule intact à votre retour. Enfin, prévoyez de la petite monnaie pour les messieurs et dames-pipi des stations de bus et stations-services : 2 CUP est le tarif officiel.

L’Impuesto sobre las Ventas (taxe sur les ventes), qui correspond à notre TVA, s’élève à 10 % à Cuba (5 % pour les services de télécommunication).

Privilégiez des vêtements adaptés au climat tropical cubain, à savoir des vêtements amples, légers et de préférence clairs. Le coton et le lin sont des matières plutôt recommandées.
On n’oubliera pas l’indispensable maillot de bain ainsi que ses alliés de toujours : la serviette de plage, les lunettes de soleil et la crème solaire !
Pensez à ajouter une ou deux tenues élégantes à votre garde-robe, pour les éventuelles soirées de fête.

Le principal équipement dont vous aurez besoin à Cuba : un adaptateur secteur pour charger vos appareils électriques. Les prises de courant cubaines sont les même qu’aux États-Unis. Elles distribuent du courant 110 volts via des fiches plates. Une powerbank (chargeur de batterie externe) peut également s’avérer utile, ainsi qu’une lampe de poche. Équipés de la sorte, vous ne craindrez plus les pannes de courants si fréquentes à Cuba (quoi que de moins en moins) !

Première chose à mettre dans sa trousse à pharmacie : un bon anti-moustique. On pourra également emmener quelques essentiels à utiliser en cas de pépin comme du paracétamol, un désinfectant et des pansements pour les petites blessures, et des anti-diarrhéiques pour les estomacs sensibles.

Pour louer un véhicule, qu’il s’agisse d’une voiture de tourisme classique, d’un SUV, d’une moto ou d’un camping-car, il vous faudra présenter un permis de conduire en cours de validité et délivré depuis plus d’un an. L’âge minimum requis est 21 ans.
Pas besoin de prévoir la version internationale dudit permis. Votre permis de conduire ordinaire fera l’affaire.
Avant de prendre la route, vérifiez bien la présence d’une roue de secours et des outils nécessaires à son installation en cas de besoin.

Côté infrastructures, exceptées quelques crevasses, les routes cubaines sont plutôt dans un bon état général. Le principal axe routier, une bande d’asphalte de 1 300 km, relie les deux extrémités du pays. De part et d’autre de cet axe principal partent des voies secondaires menant aux villes, villages et côtes du pays.

Pour vous orienter, suivez les indications des panneaux de signalisation, dans l’ensemble plutôt clairs. Se munir d’une classique carte routière (en papier et à jour) ou télécharger l’application Maps.me, dont les cartes et l’option de navigation sont disponibles hors-ligne (si vous avez pris soin de télécharger les cartes de Cuba à l’avance) sont également de bonnes idées.
Enfin, n’hésitez pas à demander votre chemin aux gens du coin, il y aura toujours une âme charitable pour vous indiquer la route.

En parlant d’âme charitable, si vous conduisez un véhicule de location disposant de places libres, il n’est pas impossible que – sur les grands axes à l’intérieur du pays plus qu’en ville – des agents de la circulation vous arrêtent pour vous demander d’emmener tel ou tel passager un peu plus loin sur la route. Une manière, certes non désirée, de faire connaissance avec des Cubains et avec l’esprit communiste qui imprègne de nombreux aspects de la vie sur l’île. Si vous choisissez vous-même de prendre des auto-stoppeurs à votre bord, faites preuve de vigilance en ne laissant pas traîner d’effets personnels de valeur dans l’habitacle.

Pour faire le plein d’essence, il sera peut-être nécessaire de faire preuve de patience. Tout dépend de l’état d’approvisionnement de la pompe le jour de votre passage et du nombre de personnes faisant la queue. Il vous faudra d’abord acheter des tickets, chacun équipé d’un code unique à gratter (exactement comme un jeu à gratter), puis les donner au pompiste, qui ouvrira alors le débit d’essence et vous permettra de vous servir.

Côté tarif, en raison d’accords passés avec le Venezuela de Chavez, l’essence, importée depuis ce pays-frère, est remarquablement peu chère. Comptez en effet entre 25 et 30 CUP le litre, soit 1 litre pour 1 € au taux de change officiel (plus de 4 litres pour 1 € au taux de change non-officiel !). De manière générale, une fois sorti des centres urbains et pour éviter toute déconvenue, essayez de faire le plein dès que vous croisez le chemin d’une pompe à essence.

La circulation entre les villes, sur les axes majeurs et secondaires, est plutôt aisée, mise à part peut-être la nuit : les Cubains ont tendance à rouler plein phare pour parer au manque d’éclairage public et pour éviter les nids de poules.

Circuler en ville, à La Havane notamment, et plus particulièrement pendant les heures de pointe, peut s’avérer un tout autre sport. La règle est simple : pour éviter les problèmes, jouez du klaxon sans vergogne ! Cela permettra aux piétons que vous croisez d’être au courant de votre arrivée, et que donc ils ne doivent pas traverser.

Autre règle du code de la route cubain, plus officielle celle-là : les véhicules motorisés doivent marquer l’arrêt devant chaque passage piéton, même si aucun piéton n’est présent (même chose face aux panneaux « Stop » qui sont de forme triangulaire, pointe vers le bas, et annoncent « Pare » en espagnol).

Lorsque vous garez votre véhicule, il y aura certainement un Cubain qui vous accostera pour vous demander un peu d’argent. Il s’agit d’un gardien qui prendra soin de votre véhicule le temps que vous vous absentez. En général, l’équivalent de 1 ou 2 € sont suffisants pour ce service.

Pas de visa mais l’édition d’une carte de tourisme est obligatoire. Si vous le souhaitez, nous pouvons nous occuper des démarches pour l’obtenir.
Vous devrez également présenter un passeport en cours de validité. Le passeport doit comporter au moins 2 pages vierges successives.
Une attestation d’assurance couvrant les frais médicaux devra être présentée à l’arrivée. Cette assurance ne doit être en aucun cas une assurance américaine. À défaut de pouvoir présenter cette attestation, les clients devront souscrire sur place, à leur arrivée, une assurance cubaine.

Une fiche de renseignement que vous trouverez sur notre site : www.kuoni.fr/fiche-renseignement
Cette fiche est indispensable pour notre prestataire.

La carte de tourisme sera remise dans le carnet de voyage. Cette carte est valable pour une seule entrée dans le territoire de Cuba pour un séjour d’un mois.
Les enfants, quel que soit leur âge, ont besoin d’une carte de tourisme, même s’ils sont inscrits sur le passeport de leurs parents.
La carte de tourisme doit être complétée en lettres capitales, aucune rature ne sera acceptée.

Nous vous demandons de vérifier le nom de famille sous lequel vous vous êtes inscrits. Le nom doit impérativement correspondre à celui mentionné sur les papiers d’identité qui seront demandés à l’embarquement et à l’entrée dans le pays.

Les enfants doivent disposer d’un passeport personnel quel que soit leur âge.
L’autorisation de sortie de territoire est obligatoire pour les mineurs français ou étranger résidant en France, voyageant hors du territoire national, non accompagnés par une personne exerçant l’autorité parentale. Le formulaire d’autorisation de sortie de territoire est accessible sur le site www.service-public.fr
Une photocopie de la pièce d’identité du parent signataire sera demandée. Si l’enfant est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.

Les formalités sanitaires restent sous l’entière responsabilité du client.
DT Polio à jour et vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B, le tétanos et la typhoïde sont recommandés pour tous les pays.
Si aucune vaccination n’était obligatoire pour entrer à Cuba, la donne a changé en janvier 2022. Le gouvernement cubain ayant vacciné la presque totalité de la population, il a été décidé au début de l’année 2022 que toute personne souhaitant se rendre à Cuba devait être en mesure de présenter un schéma vaccinal complet contre la Covid19.
Si aucun test PCR n’est effectué sur les voyageurs à leur arrivée à l’aéroport, il vous faudra montrer au personnel médical un document prouvant que vous disposez d’un schéma vaccinal complet. Optez de préférence pour une attestation imprimée du certificat plutôt que sa version numérisée sur l’application TousAntiCovid.

Il est interdit d’importer à Cuba des produits alimentaires frais comme du fromage, de la charcuterie, des fruits et légumes…

Les formalités de douane à l’arrivée à Cuba peuvent être longues et fastidieuses, les bagages étant systématiquement contrôlés à l’arrivée.
Attention à bien conserver dans son passeport le 2e volet de la carte de tourisme. Ce volet sera réclamé à la sortie du territoire.
Nous vous recommandons de ne pas emporter avec vous d’appareils électriques qui consomment beaucoup d’énergie (fers à repasser, résistances…) sous peine de les voir saisis par la douane et restitués le jour du départ.