La monnaie en Espagne est l’euro.
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Parc Guell, Barcelone, Espagne
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La monnaie en Espagne est l’euro.
L’Espagne fait partie de l’Union européenne, en conséquence tous vos paiements par carte bancaire (Visa et MasterCard) sont gratuits, comme en France.
Les terminaux de paiement dont sont équipés la plupart des restaurants et boutiques d’Espagne ont dans leur immense majorité l’option sans contact.
Vous n’aurez aucun change à effectuer puisque la monnaie utilisée en Espagne est l’euro. Toutefois, si vous souhaitez retirer de l’argent dans les distributeurs de billets espagnols avec votre carte française, il est possible qu’une commission – allant généralement de 1,50 à 3 € – vous soit ponctionnée. Afin d’éviter ce désagrément, le mieux est encore de vous renseigner auprès de votre banque française pour connaitre le nom de sa ou ses banque(s) espagnole(s) partenaire(s).
La plupart de banques françaises ont un partenariat avec au moins une banque espagnole. C’est au distributeur de cette banque-là qu’il faudra vous rendre pour retirer du liquide sans avoir à payer une commission.
De manière générale, même si l’écart de niveau de vie entre l’Espagne et la France s’est amoindri depuis le passage à l’euro, la vie demeure moins chère au sud des Pyrénées. Le tourisme – massif dans certaines régions balnéaires de l’Espagne – a toutefois tendance à faire démesurément gonfler les prix, dans les zones côtières en particulier. Ainsi l’accès aux musées et autres points d’intérêt convoités par les voyageurs coûte souvent bien plus cher que ce qu’il valait il y a dix ans. À titre d’exemple, l’entrée au Parc Güell (Barcelone) coûte 13,50 € alors qu’il y a quelques années, elle était gratuite !
On remarque le même phénomène dans les centres-villes espagnols (Madrid et Barcelone en particulier), qui ont tendance à se gentrifier. Le coût de la vie explose : restaurants et cafés dans ces zones-là ne sont pas nécessairement bon marché. Fort heureusement, ce n’est pas le cas dans les petites villes et dans les régions de l’intérieur, hors Madrid. De même, d’une région à l’autre et d’une saison à l’autre, le coût de la vie peut varier grandement. Ainsi, le même repas servi en Andalousie au mois d’avril sera bien moins cher que le même repas servi début août à Ibiza !
Le marchandage ne fait pas vraiment partie de la culture espagnole. Toutefois, dans le cas où vous vous trouveriez dans un marché d’artisanat ou dans un tout autre cadre commerçant informel, rien ne vous empêche de tenter une négociation. À vous de sentir si la situation et le/les produit(s) convoité(s) s’y prêtent !
Partout en Espagne, au restaurant et dans les café-bars, le service est inclus dans la note finale. Néanmoins, tout comme en France, il est de bon ton de laisser un pourboire si vous avez été satisfait du service.
L’IVA (Impuesto sober el Valor Añadido) est la version espagnole de la TVA française. Cette taxe sur les produits de consommation courante est très légèrement supérieure au taux français puisqu’elle s’élève à 21 % (contre 20 % en France).
Aucune assurance ni assistance rapatriement n’est incluse dans nos voyages. Nous vous recommandons de souscrire notre assurance optionnelle Garantie Privilège afin de profiter de garanties optimales avant et pendant votre voyage avec notre assurance multirisque pour seulement 4,6% du prix de votre voyage (soit 92 € seulement pour un voyage à 2 000 €).
Elle couvre les risques suivants :
Cette assurance doit impérativement être souscrite le jour de votre réservation.
Vols
L’Espagne n’est pas un pays réputé dangereux. Si comme partout il convient de faire preuve d’une vigilance mesurée – en particulier dans les lieux publics très fréquentés (rue, transports en commun, centres commerciaux, etc.) –, il est rare de sentir de l’hostilité dans l’air espagnol. De fait, les vols avec violence sont très rares.
En revanche, les pickpockets sont bien organisés, dans les grandes villes notamment. Aussi, même si vous vous sentez en confiance et parfaitement détendu, ne laissez pas votre smartphone ou toute autre possession sur la table de la terrasse où vous prenez un café ou un cocktail. Même si vous avez un œil dessus, il pourrait disparaitre très vite ! De même, si vous vous déplacez en automobile en Espagne, évitez de laisser des objets de valeurs visibles dans l’habitacle, et plus encore si vous disposez d’une plaque d’immatriculation non-espagnole.
Les éléments
Les autres dangers viennent des éléments. La mer, et à plus forte raison l’océan, doit vous inspirer de la prudence, les marées sur la côte Atlantique pouvant s’avérer puissantes, tout comme les courants de la Méditerranée. Le soleil peut quant à lui se faire mordant au cœur de l’été. Que vous vous trouviez dans les Pyrénées, sur une plage des Baléares, au beau milieu de la capitale ou dans une vallée andalouse, pensez à vous munir d’une bonne crème solaire, d’une paire de lunettes de soleil et d’un couvre-chef.
Pendant la saison estivale, évitez de prévoir des activités trop sportives ou de longues visites en extérieur pendant les heures chaudes, c’est à dire entre 13h et 16h, tout particulièrement dans le centre et le sud du pays.
Aucune condition physique particulière n’est requise pour visiter l’Espagne. Naturellement, ceux qui souhaitent s’adonner à des activités sportives devront venir préparés et dans une forme adéquate. Randonnée, cyclisme, équitation, plongée sous-marine et autres sports nautiques, la destination ne manque pas d’options pour qui souhaite un séjour actif !
Les personnes souffrant d’un handicap physique trouveront dans les villes d’Espagne d’assez bons aménagements pour personnes à mobilité réduite. Dans les transports publics comme dans les musées, mais également dans de très nombreux restaurants et cafés, des rampes d’accès, des ascenseurs et des toilettes adaptés ont été installés, facilitant grandement la vie des personnes en fauteuil roulant.
Certes, l’Espagne n’est pas la Caraïbe, mais la notion de ponctualité y est malgré tout assez similaire. Mis à part les transports en commun, qui sont généralement à l’heure, les divers aspects de la vie sociale espagnole tolèrent une certaine flexibilité en termes d’horaires. Dès lors, gardez votre flegme si les choses ne vont pas aussi vite que prévu, si le programme de la journée ne s’exécute pas avec la précision convenue. Cela fait partie de l’expérience… Quoi qu’il arrive, restez calme et gardez le sourire. En adoptant cette attitude, vous vous en sortirez bien souvent mieux qu’en vous montrant impatient.
Si vous visitez la Catalogne et le Pays basque espagnol, évitez de vous lancer dans des débats politiques sur les questions d’identité régionale… Il s’agit de thèmes qui peuvent s’avérer socialement sensibles et qui sont souvent facteurs de division au sein même des familles catalanes et basques.
Moins formels qu’en France, les rapports sociaux avec des inconnus ont tendance être plus facilement décomplexés et chaleureux en Espagne. Cela se ressent notamment à travers l’usage quasi exclusif du tutoiement. Ce n’est en aucun cas un manque de respect : le tutoiement fait partie de l’usage courant. Si vous baragouinez un peu d’espagnol, n’hésitez pas à dire « tu » à vos interlocuteurs.
Très espagnol également, la culture du partage à table, qu’incarnent à merveille les fameuses tapas ! Ces rations, se présentant généralement dans des assiettes posées par le serveur au centre de la table, ont pour vocation d’être mangées à plusieurs. Cela ne signifie pas que les Espagnols qui se rendent au restaurant ne commandent jamais d’assiettes personnelles. Mais quand ils le font, la plupart du temps, le serveur apporte une petite assiette vide supplémentaire pour permettre au mangeur de partager sa portion de nourriture avec le ou les autres(s) convive(s). Bien plus qu’une habitude, c’est toute une philosophie de la table ! D’ailleurs, on appelle la dernière tapa d’une assiette la tapa de la vergüenza, c’est à dire la tapa de la honte ! Une manière de gentiment taquiner celui qui mange la dernière portion.
À moins que l’on ne vous signale une interdiction spécifique de filmer ou de photographier, vous serez a priori libre d’immortaliser la totalité de votre expérience espagnole !
Toutes les plages sont publiques en Espagne. Certaines municipalités octroient néanmoins des concessions pour aménager des espaces privés de transats avec parasols. Quand ces équipements sont gérés indépendamment de l’hôtel adjacent, l’accès y est payant, même pour les clients de l’hôtel. Le coût varie d’une station à l’autre et selon la qualité des services proposés : comptez à partir de 10 € par jour et par personne.
Signalons également que les véritables vedettes des plages ne sont autres que les chiringuitos. Spécificités espagnoles, les chiringuitos sont des bars et/ou des restaurants de plage proposant généralement des plats à base de poissons et de fruits de mer, mais aussi toute une variété de plats snacks et des cocktails. L’ambiance y est d’ordinaire plutôt décontractée. Ils ouvrent normalement au moment de la Semana Santa (Semaine Sainte, qui correspond à Pâques) et ferment vers la mi-octobre.
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Voici nos recommandations pour bien préparer votre valise.
Le contenu vestimentaire de votre valise dépendra d’une part de la période à laquelle vous vous rendez en Espagne, mais également de la région que vous comptez visiter. Un séjour dans les Pyrénées espagnoles en plein hiver sera synonyme de manteau rembourré, bonnet et gants.
Si en revanche vous planifiez de découvrir des zones plutôt chaudes de la péninsule en été, emportez des vêtements légers et clairs, idéalement en coton ou en lin, ainsi que des chaussures ouvertes type claquettes et un couvre-chef pour éviter les insolations. Si la plage est votre destination, n’oubliez pas non plus maillot de bain, serviette de plage, crème solaire et lunettes de soleil.
Enfin, si vous vous rendez en Espagne à l’automne ou au printemps, pensez à prendre un veston un peu chaud pour les soirées qui peuvent être fraîches, et même un coupe-vent si vous allez en bord de mer.
Vous n’aurez pas besoin d’équipement particulier pour visiter l’Espagne. Les prises de courants sont les même qu’en France, pas besoin d’adaptateur donc. On pourra éventuellement penser à prendre avec soi un chargeur de batterie externe, fort pratique pour charger votre téléphone si vous vous trouvez loin de toute source d’électricité.
Si vous visitez le pays en été, un bon anti-moustique sera toujours utile, tout comme une bonne crème solaire (et même une crème après-soleil). Pour le reste, l’Espagne ne présente pas plus de dangers que la France en termes de bestioles ou de menaces naturelles.
On pourra néanmoins emporter avec soi quelques essentiels toujours pratiques en cas de pépin : paracétamol, anti-douleurs, anti-diarrhéiques, désinfectants et pansements.
Bien que le territoire espagnol soit une mosaïque de divers types d’environnements, chacun avec son profil climatique, on peut dire que celui qui prédomine est méditerranéen modéré. Les côtes Est et Sud de l’Espagne sont en effet bordées par la mer Méditerranée. Aussi la grande majorité de cette zone enregistre des étés secs et des hivers plutôt doux. La pluviométrie annuelle y est assez faible tandis que le taux d’ensoleillement est lui plutôt élevé. Des propos à nuancer selon les régions : le Pays basque jouit en effet lui d’un climat plus océanique (pluies fréquentes) tandis que celui de la communauté madrilène tire plus vers le climat continental, avec des été secs et très chauds et des hivers très froids.
Route de Don Quichotte à Consuegra, Espagne
© 2024 BearFotos/Shutterstock
Dans l’ensemble, les Espagnols ont une conduite assez similaire à celle des Français, quoi que peut être un peu plus détendue tout de même. Par exemple, en ville, il est assez rare de se faire klaxonner si l’on ne démarre pas dans les trois secondes après que le feu de signalisation soit passé au vert.
Côté règles et limitations, la conduite se fait à droite et la signalisation est indiquée en espagnol. Les routes sont globalement en très bon état. La limitation de vitesse est de 50 km/h en agglomération, 90 km/h sur route, 100 km/h sur voie rapide et 120 km/h sur autoroute.
Concernant le carburant, les tarifs sont légèrement inférieurs en Espagne qu’en France, mais vraiment de très peu. Tout dépend de la conjoncture du moment.
Si vous avez réservé une location de voiture auprès d’un de nos partenaires, le bon d’échange vous est remis dans votre carnet de voyage.
Le conducteur doit être âgé de 21 ans minimum. Il doit être titulaire d’un permis de conduire depuis au moins 1 an.
Le permis de conduire international n’est pas obligatoire.
Important : une empreinte de carte de crédit différé obligatoire au nom du conducteur principal vous sera demandée lors de la prise en charge du véhicule (la mention crédit doit être mentionnée sur votre carte bancaire). Il est indispensable de disposer du plafond nécessaire sur la carte de crédit du conducteur afin de sécuriser l’acompte au loueur, correspondant au montant de la location.
À savoir :
En cas d’urgence, le numéro utile en Espagne est le 112. Composé depuis un fixe ou un portable, il vous permettra de signaler une urgence 24 h/24.
Pour tout autre souci, qu’il s’agisse d’un problème légal ou d’un problème de santé, contacter l’ambassade ou le consulat de France de la ville la plus proche du lieu où vous vous trouvez. On vous proposera des solutions adaptées : fabrication de nouveaux papiers d’identité si vous avez perdu les vôtres, médecins francophones reconnues par les services diplomatiques français et, si nécessaire, rapatriement sanitaire. La liste des consulats et leurs contacts sont disponibles sur : www.es.ambafrance.org.
Pratique aussi, le site de l’office de tourisme espagnole (traduit en français) : www.spain.info/fr.
Par ailleurs, vous trouverez des offices de tourisme physiques dans toutes les villes et dans la plupart des villages d’Espagne. N’hésitez pas à leur rendre visite, les équipes parlent généralement un peu français et sont de bon conseil.
Il n’y a pas de décalage horaire entre la France métropolitaine et l’Espagne, à l’exception des Canaries. Il y a 1 heure en moins entre les Canaries et la France. Lorsqu’il est 11h aux Canaries, il est 12h en France.
Le courant en Espagne est en 220 V / alternatif. Les prises de courant sont les mêmes qu’en France.
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Les formalités d’entrée détaillées ci-dessous ne s’appliquent que pour les ressortissants français. Pour les Français avec double nationalité et les autres nationalités, nous consulter. Les renseignements communiqués sont donnés à titre indicatif et sont susceptibles de modifications.
Une carte d’identité ou un passeport en cours de validité suffisent.
Prorogation de la validité de la carte d’identité : attention, les cartes nationales d’identité délivrées entre le 1/1/2004 et le 31/12/2013 sont encore valables 5 ans (sauf pour les cartes d’identité délivrées pour les mineurs) après la date de fin de validité indiquée au verso, mais aucune modification matérielle de la carte plastifiée n’en atteste.
Un certain nombre de pays ne reconnaissant pas cette mesure et les contrôles renforcés aux frontières de l’Union Européenne devenant de plus en plus fréquents, nous vous recommandons fortement de vous munir d’un titre d’identité français en cours de validité (carte d’identité dont la date de fin de validité indiquée au verso est postérieure à la date de séjour projetée ou passeport en cours de validité).
Nous vous demandons de vérifier le nom de famille sous lequel vous vous êtes inscrits. Le nom doit impérativement correspondre à celui mentionné sur les papiers d’identité qui seront demandés à l’embarquement et à l’entrée dans le pays.
Les enfants doivent disposer d’un passeport personnel quel que soit leur âge.
L’autorisation de sortie de territoire est obligatoire pour les mineurs français ou étranger résidant en France, voyageant hors du territoire national, non accompagnés par une personne exerçant l’autorité parentale. Le formulaire d’autorisation de sortie de territoire est accessible sur le site www.service-public.fr.
Une photocopie de la pièce d’identité du parent signataire sera demandée. Si l’enfant est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.
Les formalités sanitaires sont sous votre responsabilité.
DT Polio à jour et vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B, le tétanos et la typhoïde sont recommandés pour tous les pays.
Aucune vaccination n’est obligatoire.
Bâtiment du Parador de Leon, Espagne
© 2023 trabantos/Shutterstock
Notons que les standards hôteliers ne sont pas les même en Espagne qu’en France. Si le nombre d’étoiles attribué à un établissement dépend du nombre et de la qualité des services proposés, de manière générale, à part dans pour les grandes enseignes internationales, le niveau est, à nombre d’étoiles égale, légèrement plus bas en Espagne qu’en France.
Côté tarifs, ils varient grandement d’une région à l’autre, d’une saison à l’autre, et ont tendance à gonfler le week-end. Grosso modo, une nuit en chambre double dans un hôtel de luxe coûte minimum 150 à 200 € et peut atteindre des sommes astronomiques ! Les budgets plus restreints se tourneront vers les pensiones, hélas en voie de disparition, mais aussi vers les campings et autres auberges (de charme ou de jeunesse, c’est au choix).
À mi-chemin entre les hôtels de confort et les hôtels de luxe, on trouve les fameux paradores. Installés pour l’immense majorité d’entre eux dans des bâtisses et demeures historiques (allant du simple au fastueux), ils offrent généralement un bon rapport qualité-prix et constituent surtout en soi une véritable expérience.
Signalons enfin cette tendance désormais bien installée en Espagne : celle de l’agrotourisme. Ce concept désigne un type de tourisme spécifique, orienté nature et plein air, incluant généralement un logement dans une exploitation agricole ou dans une ancienne ferme réaffectée en auberge rurale, les fameuses masias !
En Catalogne et aux îles Baléares, une taxe de séjour sera à régler sur place au moment de quitter l’hôtel. Le montant de cette taxe varie en fonction de la catégorie d’hôtel et de la saison. Comptez entre 1 € en basse saison (de novembre à avril) et 4 € en haute saison (de mai à octobre) par personne et par nuit en fonction des établissements touristiques. À l’été 2022, la Communauté Valencienne avait pour projet de mettre en place une taxe similaire (entre 0,50 et 2 €).
Le réseau internet 3G/4G (et même 5G) fonctionne très bien sur l’ensemble du territoire espagnol et l’immense majorité des hôtels, restaurants et cafés disposent d’un signal wifi ouvert à la clientèle. Vous n’aurez donc aucun mal à surfer sur le web.
Sachez également que votre opérateur mobile français ne vous facturera aucun extra si vous utilisez vos données internet sur le territoire espagnol. Toutes les compagnies ont désormais des partenariats de part et d’autre de la frontière. Votre smartphone se connectera automatiquement sur le réseau partenaire de votre opérateur une fois franchies les Pyrénées.
Attention : si vous passez par Andorre, coupez vos données mobiles ! La principauté ne faisant pas partie de l’Union européenne, elle n’applique pas les mêmes tarifs. Pour éviter les factures très salées, coupez vos données mobiles, ou mieux : mettez votre smartphone en mode avion voire éteignez-le tout simplement.
L’indicatif téléphonique de l’Espagne est + 34.
Il faudra composer cet indicatif suivi du numéro désiré pour pouvoir appeler un numéro espagnol.
Si vous souhaitez appeler la France depuis l’Espagne, il faudra composer l’indicatif +33 suivi du numéro de téléphone choisi, le (0) en moins !
Tout comme pour vos données mobiles, vous n’aurez rien à paramétrer sur votre smartphone ni rien à payer en supplément pour pouvoir téléphoner via votre opérateur français vers l’Espagne ou vers le France. Les accords existants entre les compagnies mobiles françaises et espagnoles vous permettront d’utiliser votre crédit téléphonique de la même manière et au même tarif qu’en France.
Attention, si vous transitez par Andorre, mieux vaut mettre votre téléphone en mode avion. La principauté ne fait pas partie de l’Union européenne et de sa communauté économique, si bien qu’elle ne pratique pas les mêmes tarifs. Un coup de téléphone passé ou reçu, un SMS envoyé ou reçu peut vous coûter très cher ! Pour éviter les désagréments, pensez à bien mettre votre smartphone en mode avion ou même à l’éteindre.
En Espagne, sans surprise, on parle l’espagnol (ou castillan). C’est en effet la langue officielle du pays. Si chaque région s’est approprié cet idiome à sa manière (le rythme andalou est très différent la diction madrilène ou de l’accent d’un habitant de la Rioja), tous les Espagnols le parlent.
Signalons également l’existence de quatre langues officiellement reconnues en Espagne : l’aranais, le basque, le catalan et le galicien. Ces langues régionales sont de puissants vecteurs identitaires.
Si vous parlez un peu de castillan, même approximatif, votre voyage sera certainement plus facile. Dans le cas contraire, pas de panique, la plupart des Espagnols de plus de 50 ans ont des notions de français, et les plus jeunes parlent (presque) tous anglais.
Parc fleuri près de la Sagrada Familia, Barcelone, Espagne
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Si l’Espagne se visite toute l’année, certaines périodes sont plus propices, notamment d’un point de vue climatique. Ainsi, le printemps et l’automne sont des saisons recommandées : les températures ne sont ni trop hautes ni trop basses et les touristes sont nettement moins nombreux qu’en été.
De fin juin à début septembre, le littoral espagnol (et la côte méditerranéenne en particulier) a en effet tendance à être assailli de touristes essentiellement européens, ce qui peut être vite étouffant ! Les villes et villages de l’intérieur, moins fréquentés que la côte à cette période, peuvent former de bonnes destinations alternatives, d’autant plus que l’été est la joyeuse saison de fêtes de villages !
L’hiver n’est pas à omettre non plus. Dans le Sud de l’Espagne, les mois de décembre, janvier et février sont plutôt doux, aussi bien sur le littoral que dans l’intérieur des terres.
Paella, Espagne
© 2017 lunamarina/Shutterstock
Ce n’est pas une légende : les horaires des repas espagnols sont décalés par rapport à ceux de la France. Partout en Espagne, l’heure du déjeuner se situe entre 14h et 16h (un peu plus tôt en hiver) tandis qu’on commence à dîner aux alentours de 21h-21h30. S’il s’agit de tendances générales par forcément suivies par tous, elles sont dans l’ensemble assez représentatives des habitudes espagnoles.
Le repas du midi est le plus important : c’est à cette occasion, à plus forte raison le samedi ou le dimanche, que l’on partage – en famille ou entre amis – un copieux repas, la célèbre paella étant bien souvent de la partie !
Les repas du soir sont plutôt des dîners de tapas. Les vendredis et samedis soir, à la belle saison, les terrasses sont prises d’assaut. En haute saison, que vous soyez en ville ou dans des zones touristiques, nous vous recommandons de réserver votre table à l’avance afin d’éviter des déconvenues, tout particulièrement pour les repas entre le jeudi soir et le dimanche midi.
Dans la plupart des cantines espagnoles, on propose un menu del día (menu du jour), servi à l’heure du déjeuner, en semaine. Ce menu coûte généralement autour des 15 € et inclut entrée, plat, dessert et boisson. Une option économique et efficace.
Naturellement, vous trouverez des restaurants de standing plus élevé, l’Espagne étant devenu avec le temps une destination gastronomique de premier ordre ! On ne compte ainsi plus les étoiles Michelin distribuées aux tables de Saint-Sébastien, de Madrid ou de Barcelone. Dans ces restaurants d’auteur, un menu-dégustation peut atteindre les 200 €. Sans aller jusque-là, on trouvera également des adresses inventives ou traditionnelles proposant des repas allant de 20 à 40/50 €.
Notons au passage que, contrairement aux restaurants français, les restaurants espagnols n’offrent ni l’eau ni le pain. Ces deux-là se paient en Espagne !
La liste des spécialités culinaires espagnoles est aussi longue que celle des villes et villages qui composent le pays. Chaque bourgade, chaque vallée, chaque bord de mer a en effet développé une gastronomie qui lui est propre, à partir des produits disponibles à proximité. Certaines traditions régionales ont malgré tout su s’imposer au niveau national, la fameuse paella en tête !
Les tapas connaissent quant à elles quelques grands classiques : pan con tomate (pain grillé tartiné de pulpe de tomate et d’huile d’olive), patatas bravas (patates grillés ou frites), pimiento de padrón (petits poivrons verts rôtis au gros sel), tortilla de patata (tarte à base de patate et d’oeuf) ou encore boquerones (anchois vinaigrées crues ou frites), pour n’en citer que quelques-uns.
Le Pays basque a quant à lui popularisé les pintxos, ces petites tranches de pain couvertes d’une ration de nourriture, dont on trouve désormais des versions très sophistiquées aux quatre coins du pays.
Sur les bords de mer de l’est comme de l’ouest, il existe également une infinité de recettes de poissons et fruits de mer toutes plus délicieuses les unes que les autres.
Citons enfin pêle-mêle quelques produits phares et spécialités espagnoles : jamón iberico (jambon fumé), gaspacho, huile d’olive, empanadas (beignets généralement fourrés à la viande), vermouth ou encore les très bons vins fabriqués partout en Espagne.
Lorsque vous vous trouvez en ville, nous vous recommandons de privilégier l’eau minérale en bouteille pour vous hydrater. Pendant la saison estivale, que vous soyez en ville, en bord de mer ou dans les terres, pensez à vous hydrater souvent, à utiliser fréquemment de la crème solaire et à porter un couvre-chef afin d’éviter coups de soleil et insolation.
Évitez de boire l’eau du robinet dans les grandes villes. Si l’eau est généralement potable, les systèmes de plomberie qui la distribuent sont généralement un peu vétustes, ce qui peut occasionner – si l’on ne s’hydrate qu’à partir d’eau du robinet – de désagréables maux de ventre.
Si vous voyagez en Espagne en juillet-août (et à plus forte raison en Andalousie), fiez-vous aux habitudes des gens du coin et évitez de vous promener sous le soleil pendant les heures chaudes de la journée. Si vous êtes en Andalousie, vivez comme les Andalous. Autrement dit : faites la sieste !
Aucun risque sanitaire différent de ceux présente en France. Soyez vigilants quand vous vous baignez, dans l’océan notamment, et quand vous vous exposez au soleil.
Pour circuler d’une ville à l’autre en Espagne, plusieurs options s’offrent à vous.
La voie de l’asphalte d’abord. Si vous disposez d’un véhicule, personnel ou de location, vous pourrez jouir d’une autonomie dans vos déplacements et vous balader aisément du nord au sud et d’est en ouest sur la péninsule ibérique. Certaines autoroutes sont payantes mais il y a toujours la possibilité de suivre un itinéraire alternatif certes un peu plus long mais gratuit. Il existe plusieurs compagnies de bus qui permettront de parcourir de belles portions de route de manière plutôt confortables.
La voie du rail est elle aussi une bonne option. Si les grandes lignes sont opérées par la RENFE (société nationale des chemins de fer espagnole, équivalent de la SNCF), les lignes Intercités sont gérées par les communautés régionales. Dans l’ensemble, le matériel roulant est bien entretenu, ponctuel et abordable !
La voie de la mer retiendra l’attention des voyageurs cherchant ou à visiter les côtes, ou à se rendre sur les îles Baléares. Plusieurs compagnies de ferry assurent des trajets réguliers entre les principales villes portuaires de la côte est espagnoles et les îles. Ces mêmes compagnies proposent également de connexions inter-îles. Il est possible de faire monter votre véhicule sur la plupart des embarcations.
La voie des airs, enfin. Plus rapide et pas forcément plus onéreuse qu’une autre. L’Espagne, comme le reste du monde, surfe sur la tendance des vols low-cost et est en mesure de proposer, via plusieurs compagnies aériennes, des vols réguliers entre les principales villes de son territoire.
Si un temps d’adaptation est évidemment nécessaire – notamment dans les villes les plus imposantes du pays –, il est dans l’ensemble assez facile de s’orienter et de circuler dans les centres urbains espagnols. Il faut dire que les transports en commun fonctionnent plutôt bien.
En plus des réseaux de bus publics (dont le service est parfois même renforcé par des lignes de tramway dans certaines villes), les grandes cités espagnoles disposent d’un métro. C’est le cas de Madrid, Barcelone, Bilbao, Palma de Majorque, Séville, Valence et Malaga. Dans ces villes, il est possible de se munir de pass donnant accès aux bus, tramways et métro.
Notons également que les municipalités espagnoles ont, ces dernières années, effectué un travail considérable pour améliorer la mobilité verte dans les centres-villes. Ainsi, les pistes cyclables ne cessent de gagner du terrain, et chaque ville possède son système de vélos (certains électriques) publics.
En ville, on pourra également avoir recours aux taxis. Tous sont équipés d’un taximètre, si bien que ce n’est pas la peine de négocier : vous payez (tous les taxis acceptent la carte bleue) ce qu’affiche le taximètre en fin de course. Sachez que certains services impliquent des coûts supplémentaires (course de nuit, course le week-end, bagages dans le coffre) et d’autres ont un tarif fixe (comme la course entre le centre-ville de Madrid et son aéroport).