jordanie
Infos pratiques avant de partir

La monnaie est le dinar jordanien, souvent abrégée en JOD. Il existe des billets de 1, 5, 10, 20 et 50 dinars. La monnaie est divisée en qirsh ou piastres. Il existe des pièces de 1 qirsh, 5, 10, 25 et 50 piastres. Aucune monnaie étrangère n’est acceptée dans les commerces.
Au premier trimestre 2025, 1 euro s’échangeait autour de 0,74 dinar jordanien (JOD). Le taux de change étant fluctuant, il est conseillé de le consulter à l’approche de votre voyage pour bien connaître le taux en cours. Veillez à dépenser ou échanger tous vos dinars avant de sortir du pays : la monnaie est non exportable et vous ne pourrez pas le faire en dehors du pays. Vous trouverez un bureau de change à l’aéroport d’Amman, mais pas à celui d’Aqaba.

Les principales cartes de crédit internationales sont acceptées dans la majorité des hôtels et restaurants et les boutiques de souvenirs. Tous les établissements de standing prennent la carte bancaire, ailleurs il vous faudra payer en espèces. De même, les petites boutiques du souk jordanien vous demanderont de régler en espèces et en monnaie locale.

Les distributeurs sont présents dans toutes les villes en Jordanie, particulièrement les zones touristiques comme Amman, Aqaba, Irbid, Pétra, Al-Karak ou Madaba, dans les resorts de la mer Morte, mais pas dans le désert du Wadi Rum. Si vous souhaitez faire du change, rendez-vous dans une agence en ville : elles pratiquent toutes le même taux tandis qu’à l’aéroport il n’est pas encadré et peut s’envoler.
Les banques sont ouvertes du dimanche au jeudi, de 8 h 30 à 15 h 00 mais les hôtels et bureaux de change sont en général ouverts tous les jours et plus tard. Emportez des euros pour pouvoir les échanger sur place en cas de besoin, d’autant plus que sur les sites historiques, les transactions se font généralement en espèces.

La Jordanie est l’un des pays les plus chers du Moyen-Orient, mais les frais restent très raisonnables pour des Européens qui peuvent s’offrir de beaux hôtels. Néanmoins, le coût de la vie a augmenté ces dernières années pour les populations locales, qui en souffrent, particulièrement pour les denrées alimentaires de première nécessité. En tant que touriste, vous devrez débourser environ 50 € par jour et par personne en séjournant dans un hôtel de moyenne gamme, à partir de 100 € et jusqu’à 200 € par jour pour des hôtels de standing.

Marchander en Jordanie est une véritable marque de respect, particulièrement dans les boutiques de souvenirs et partout dans les souks. Plus le prix est élevé, plus longue sera la négociation ! À Pétra, les vendeurs ambulants peuvent être très (voire trop) insistants. Un simple “Non merci ” suffit généralement à couper court.

Les pourboires, ou bakchich, font partie du quotidien des employés vivant du tourisme : par jour, il est d’usage de laisser environ 15 JOD (20 USD) pour les guides locaux, et 10 JOD (15 USD) pour les chauffeurs (prévoir le double pour les groupes plus nombreux, au-delà de 5 personnes).

Au restaurant, 10% du montant de l’addition correspond au service, qui est obligatoire et sert à rémunérer le serveur.

Tout dépend de la saison à laquelle vous visitez la Jordanie. Si vous partez entre novembre et mars, prévoyez des vêtements chauds et étanches, car il peut même neiger dans le nord de la Jordanie ! C’est la saison des pluies et l’humidité est présente. Les températures restent douces à Aqaba et dans le sud du pays (Pétra, Wadi Rum). Il faut prendre son maillot de bain pour se baigner dans la Mer Rouge, la Mer Morte où les piscines en journée ensoleillée. Pendant les deux intersaisons, en octobre et en avril, il fait doux partout. Un climat de type méditerranéen règne, et il fait particulièrement chaud dans le sud. Il faut prendre à la fois des pulls et des vêtements d’été. De mai à septembre, c’est la véritable fournaise : Il faut penser à se couvrir pour ne pas brûler, comme le font les bédouins dans le désert. Prévoyez un foulard ou achetez un keffieh sur place pour vous protéger du vent et du soleil. Casquette, crème solaire, tee-shirts à manches longues, ainsi que des habits amples en coton sont nécessaires pour supporter la chaleur. Optez pour des tons clairs, qui retiennent moins la chaleur que les couleurs foncées. Emportez une polaire ou un bon pull si vous séjournez dans le désert, les contrastes thermiques entre nuit et jour sont énormes, il fait froid la nuit.  L’air est très sec, prévoyez un baume pour les lèvres et du lait hydratant pour le corps. Pour visiter les mosquées, les femmes pourront prendre des châles pour se couvrir les épaules, la tête et les jambes, à défaut de se promener couverte. Notez qu’on vous prête souvent touristiques des vêtements nécessaires à l’entrée des mosquées, mais mieux vaut avoir le sien pour être sûr de pouvoir entrer. À toute saison, il faut prendre de bonnes chaussures de marche, particulièrement si vous prévoyez une randonnée dans le désert du Wadi Rum ou dans les parcs nationaux, comme celui de Wadi Mujib, réputé pour son terrain escarpé.

Si vous bivouaquez une nuit dans le désert, une lampe frontale est recommandée. Un chargeur de batterie peut aussi s’avérer utile pour un séjour dans le désert.

Emportez des sprays anti-moustiques pour les vêtements et la peau, crème solaire et, le cas échéant, vos traitements médicaux. Prenez en cas de tourista des anti-diarrhéiques, du paracétamol et des antipaludéens prescrits par votre médecin.

Hormis à Amman, où la conduite est plutôt anarchique, particulièrement dans la ville basse où il faut savoir s’imposer à l’heure des bouchons, il est très facile de conduire en Jordanie. Le trafic est fluide, les panneaux sont écrits en arabe et en alphabet roman. Il est toutefois conseillé d’utiliser son GPS si vous passez par la banlieue d’Amman où la signalisation est plus approximative.
Les limitations de vitesses sont bien indiquées et les radars sont fréquents. En cas de contravention, elle est envoyée au loueur du véhicule qui en débite le montant sur votre CB.
 Il existe trois routes principales parallèles du nord au sud, allant d’Amman à Aqaba. La Route du Désert, principale autoroute à deux ou trois voies, relie Amman à Aqaba, tandis que la Route des Rois, qui traverse les montagnes et les villes royales de Madaba et Kerak, offre des paysages splendides. De plus, La Route de la mer Morte longe le rivage et offre de magnifiques paysages lunaires, alternant entre le bleu et le blanc.
Essayez de maintenir vos distances avec le véhicule de devant, car la projection de graviers est fréquente, notamment depuis les camions transportant des matériaux de construction qui peuvent perdre un peu de leur chargement. La poussière soulevée est aussi importante, et la visibilité est meilleure en gardant un peu ses distances.

Les routes principales sont en très bon état en Jordanie, bien qu’elles manquent de bandes réfléchissantes la nuit. Évitez de conduire quand il fait sombre. Attention au sable sur la route déplacé par le vent, qui peut surprendre comme un dos d’âne, ainsi qu’aux chameaux sauvages et aux chiens errants qui peuvent traverser votre chemin, notamment sur la Route des Rois ou la Route de la mer Morte, car elles sont bordées de villages.

On peut choisir sa boîte de vitesses auprès du loueur, automatique ou manuelle.
Les checks points de la police sont très fréquents en Jordanie, mais la police est très hospitalière avec les touristes.
Le 4×4 est évidemment roi en Jordanie, il n’est pas indispensable pour visiter le pays, mais très recommandé pour ceux qui veulent s’enfoncer dans le Wadi Rum par leurs propres moyens.

La Jordanie est un petit pays. La route du désert (autoroute) ne prend que 4 h, tandis que la route de la Mer Morte prend 4 h 15 sans les pauses. La route des rois prend 4 h 30 à 4 h 45.

En ville, la vitesse est limitée à 60 km/h, sur les routes à 80 km/h et sur l’autoroute à 120 km/h.

Il n’y a pas de péage en Jordanie.

Les hôtels sont tous dotés de parkings surveillés. En ville, vous pouvez stationner tranquillement votre voiture pour visiter les villes, notamment Kerak, Aqaba, Madaba. Les sites touristiques, tels que Jerash, disposent également des parkings.

L’essence Sans Plomb 95 coûte 1,110 JOD par litre, le Diesel 0,720 JOD au 1er trimestre 2025.

Les formalités d’entrée et conditions d’obtention détaillées ci-dessous ne s’appliquent que pour les ressortissants français. Pour les Français avec double nationalité et les autres nationalités, nous consulter. Il est nécessaire d’être en possession d’un passeport valide 6 mois après la date de retour. Le passeport doit avoir 2 pages vierges successives.
Le visa pour les clients Kuoni est gratuit et délivré à l’arrivée par notre correspondant (minimum 2 nuits consécutives sur place). À l’arrivée à l’aéroport d’Amman, notre représentant (anglophone) vous attendra à la douane avec un panneau d’accueil Kuoni et vous aidera dans l’obtention du visa. Dans le cas d’un séjour inférieur à deux nuits, le visa touristique peut-être obtenu à l’arrivée en réglant 40 JOD (soit 50 €) pour un visa à entrée unique, payable en monnaie locale (change possible à l’aéroport). Le plus simple est cependant d’acheter le Jordan Pass avant le départ (www.jordanpass.jo), qui inclut les frais de visa et l’entrée dans 40 sites et musées.

Une fiche de renseignement que vous trouverez sur notre site Internet : https://www.kuoni.fr/fiche-renseignement/
Cette fiche est indispensable pour notre prestataire.

Nous vous demandons de vérifier le nom de famille sous lequel vous êtes inscrits. Le nom doit impérativement correspondre à celui mentionné sur les papiers d’identité qui seront demandés à l’embarquement et à l’entrée dans le pays.

Les enfants doivent disposer d’un passeport personnel quel que soit leur âge. L’autorisation de sortie de territoire est obligatoire pour les mineurs français ou étranger résidant en France, voyageant hors du territoire national, non accompagnés par une personne exerçant l’autorité parentale. Le formulaire d’autorisation de sortie de territoire est accessible sur le site Accueil | Service-Public.fr. Une photocopie de la pièce d’identité du parent signataire sera également demandée. Si l’enfant est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.

Les formalités sanitaires restent sous l’entière responsabilité du client.
DT Polio à jour et vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B, le tétanos et la typhoïde recommandés pour tous les pays.
Aucune vaccination n’est obligatoire. Les voyageurs en provenance de pays où il existe un risque de transmission de la fièvre jaune doivent être en mesure de présenter, lors de leur arrivée, un certificat international de vaccination antiamarile (fièvre jaune). Cette obligation s’applique à tous les voyageurs en provenance de ces zones, y compris après n’y avoir effectué qu’un simple transit.

La nourriture n’est pas chère en Jordanie. Vous pouvez manger un copieux sandwich à la mode orientale (falafel, shawarma, shish taouk, etc.) pour trois fois rien. Compter moins de 5 JOD pour un repas dans un petit restaurant local, entre 8 et 20 JOD dans un restaurant. L’addition ne dépasse jamais 30 JOD.

La Jordanie possède une riche gastronomie moyen-orientale et vous aurez l’occasion de goûter de nombreuses spécialités, en particulier les mezze, ces petites entrées que les convives se partagent au début d’un repas. La salade fattouche avec de la grenade et des crudités, les feuilles de vigne farcies au riz le full, du caviar d’aubergine, le kibbeh (boulettes de viande au boulgour, crues, frites ou cuites) et bien sûr le houmous, qui se décline nature, au citron confit, etc. En plat principal, les locaux aiment déguster du ragoût d’agneau, du makloubeh (viande ou poisson frit renversés sur du riz comme un gâteau) et des légumes farcis avec beaucoup d’épices. Comme 60 % de la population est d’origine palestinienne, on trouve de nombreux plats de Cisjordanie aux menus des restaurants, dont le mansaf, populaire dans les deux pays et constitué d’agneau tendrement cuit dans du yaourt fermenté et séché sur du riz épicé. Pour le dessert, ne passez pas à côté des maamoul, une pâtisserie à base de noix ou de dattes.

L’alcool est toléré en Jordanie et est généralement vendu dans des établissements tenus par des chrétiens (qui représentent 10 % de la population), et son coût est plus élevé qu’en France. Compter 5 JOD pour une bière locale à la pression, 15 JOD pour une bouteille de vin locale ou d’arak (sorte de pastis local).