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Infos pratiques avant de partir

Depuis 2018, les paiements par CB dans la zone euro sont gratuits.

Comme en France, les pourboires ne sont pas obligatoires en Croatie, mais ils sont toujours appréciés. Les Croates s’attendent à minima que le prix soit arrondi à l’euro supérieur au moment de payer la note.

Les prix affichés sur les menus sont TTC en Croatie dans les restaurants et les hôtels, il n’y a pas de taxe additionnelle à prévoir.
Dans certains restaurants avec un menu à la carte, le pain et les couverts ne sont pas toujours inclus, contrairement aux menus. L’eau en carafe, plate ou pétillante, se commande en supplément aussi.

Tout dépend à quelle période de l’année vous vous y rendez et dans quelle région. Sur la côte, le climat est méditerranéen, dans les montagnes (peu touristiques) le climat est alpin. En été, le temps reste très sec et chaud, particulièrement en bord de mer adriatique. Il faut emmener dans sa valise des vêtements légers et vaporeux pour supporter les grandes chaleurs. Les côtes et les îles sont néanmoins ventées et humides et le soir il vaut mieux avoir un petit pull léger en coton au printemps et en automne. Le maillot de bain est de mise à la plage comme à la piscine. Pensez à prendre des chaussures d’eau pour vous balader dans les rochers et sur les plages rocheuses. Mais aussi de bonnes chaussures de marche pour randonner et des tenues un peu habillées pour sortir à Split, Dubrovnik, Zadar ou Zagreb, si vous allez jusqu’à la capitale. Dans les montagnes, il faut à la mi-saison prendre des affaires chaudes et en été des pulls un peu plus chauds que sur la côte.

Un équipement pour faire du snorkeling et explorer les fonds marins : masque, tuba et palmes. Les criques méditerranéennes rocheuses s’y prêtent souvent. Des lunettes de soleil.

Une bonne crème solaire, et éventuellement une crème contre les brûlures de coups de soleil de type Biafine, ici le soleil tape fort et on peut oublier de mettre de la crème très vite. Un nécessaire de premiers secours (pansements, antiseptique, bandes pour les entorses….) mais sachez que le pays est bien achalandé en pharmacies.

Les règles de conduite en Croatie sont les mêmes qu’en France : on conduit à droite. Elles sont peut-être moins respectées et il faut rester vigilant sur les routes serrées et en lacets. Les Croates vous doublent facilement dans les virages même sans grande visibilité, ils sont très imprudents au volant. Attention aux bouchons pendant la haute saison, très nombreux. L’application Croatia Traffic Info vous donnera tous les détails du trafic en temps réel. Attention en autotour au passage de frontière Croatie – Monténégro. Si vous comptez visiter les Bouches du Kotor, il y a toujours des bouchons spécialement en haute saison, mais la frontière est ouverte 24h/24h, pensez-y dans votre organisation. Le téléphone est interdit au volant et les enfants de moins de 12 ans ne peuvent pas s’asseoir devant. Il faut avoir avec soi la carte verte et la carte grise du véhicule en plus de son permis français. Le taux d’alcoolémie est limité à 0,5g/l.

Les routes principales sont en bon état, mais dès qu’on monte sur des reliefs escarpés elles peuvent être en moins bien entretenues. Les routes côtières, de campagne et de montagne sont étroites, serrez bien à gauche et klaxonnez dans les virages.

On peut prendre le ferry avec sa voiture pour visiter de grandes îles croates. Même si vous avez acheté votre billet, une place pour la traversée n’est pas garantie : c’est la règle du « premier arrivé, premier servi » qui compte : il faut donc arriver tôt durant la haute saison. À titre d’exemple, le ferry Hvar – Split assure 12 traversées quotidiennes et jusqu’à 79 traversées par semaine (pour 1h de trajet). Pour Korcula, comptez 3h30 de traversée. Bon à savoir : on ne peut pas aller d’île en île en voiture en Dalmatie, il faut toujours repasser par le continent, sauf entre les îles du Kvarner (Cres, Krk, Rab). Vous pouvez aussi abandonner votre voiture à Split et emprunter un catamaran petit et rapide, tout en louant des vélos ou scooter sur les îles, puis revenir et continuer votre route vers Dubrovnik avec votre voiture.

Le littoral croate compte 1 778 km de côtes, mais ce chiffre grimpe à 5 790 kilomètres en comptant le millier d’îles du pays ! Il y a 230 km entre Split et Dubrovnik, mais le temps de trajet dépend de l’encombrement de l’autoroute et des petites routes côtières si vous vous arrêtez en chemin. Il y a environ 160 km entre Split et Zadar plus au nord. Si vous prévoyez d’aller en Bosnie Herzégovine en autotour, il y a environ 180 km entre Split et Mostar et si vous allez au Monténégro, près de 80 km entre Dubrovnik et Kotor.

La vitesse est limitée à 130 km/h sur les autoroutes, 100 km/h sur les 2×2 voies, 90 km/h sur les nationales et départementales et 50km/h en ville, et 30 km/h dans les zones très centrales. En été, les contrôles radar et de police sont fréquents. Des radars fixes existent aussi comme en France. Malgré cela, les Croates respectent peu les limitations de vitesse.

Il existe près de 1300 km d’autoroutes (autocesta) en Croatie. De Zadar à Dubrovnik, une autoroute côtière existe. Les autoroutes sont payantes : le prix est indiqué au péage et est moins cher qu’en France.

Les centres-villes piétons sont clairement indiqués en Croatie, en particulier à Dubrovnik, Split ou Zadar sur la côte.

Mieux vaut avoir un parking inclus à son hôtel pour se garer et oublier l’idée de se garer gratuitement dans les grandes villes croates. Il existe des parkings payants comme en France, faciles d’accès dans les stations balnéaires. En ville, le stationnement payant est réglementé par un code couleur : zones rouges (les plus centrales), jaunes (péricentrales) et vertes (un peu plus éloignées). Attention, des agents verbalisateurs veillent au paiement du stationnement. A Split, Dubrovnik et Zagreb, certaines zones de stationnement sont limitées à 2 ou 3 heures.

Certaines stations-services sont ouvertes 24h24 et 7j/7, d’autres non. Les carburants sont les mêmes qu’en France : diesel (dizel), essence (benzin), sans-plomb (bezolovno) et GPL (auto plin) et les prix sont identiques. Les bornes de recharge pour véhicules électriques existent dans toutes les principales villes et stations balnéaires.

Si vous effectuez un autotour en Croatie et prévoyez de traverser l’enclave de Bosnie-Herzégovine à Neum et/ou de conduire au Monténégro, une assurance complémentaire obligatoire sera demandée sur place par le loueur pour (environ 95 €).

Espace Schengen oblige, une carte nationale d’identité valide ou un passeport valide sont suffisants pour un séjour de moins de 3 mois.
Prorogation de la validité de la carte d’identité : attention, les cartes nationales d’identité délivrées entre le 1/1/2004 et le 31/12/2013 sont encore valables 5 ans (sauf pour les cartes d’identité délivrées pour les mineurs) après la date de fin de validité indiquée au verso, mais aucune modification matérielle de la carte plastifiée n’en atteste. Un certain nombre de pays ne reconnaissant pas cette mesure et les contrôles renforcés aux frontières de l’Union Européenne devenant de plus en plus fréquents, nous vous recommandons fortement de vous munir d’un titre d’identité français en cours de validité (carte d’identité dont la date de fin de validité indiquée au verso est postérieure à la date de séjour projetée ou passeport en cours de validité.

Les enfants doivent disposer d’un passeport ou d’une carte d’identité personnels quel que soit leur âge.
L’autorisation de sortie de territoire est obligatoire pour les mineurs français ou étranger résidant en France, voyageant hors du territoire national, non accompagnés par une personne exerçant l’autorité parentale. Le formulaire d’autorisation de sortie de territoire est accessible sur le site https://www.service-public.fr/ ; une photocopie de la pièce d’identité du parent signataire sera demandée. Si l’enfant est accompagné d’un parent portant un autre nom que le sien, il devra être muni d’un document (livret de famille) prouvant la filiation.

Nous vous demandons de vérifier le nom de famille sous lequel vous vous êtes inscrits. Le nom doit impérativement correspondre à celui mentionné sur les papiers d’identité qui seront demandés à l’embarquement et à l’entrée dans le pays.

Les formalités sanitaires restent sous l’entière responsabilité du client.
Aucune vaccination n’est obligatoire. Néanmoins DT Polio à jour et vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B, le tétanos et la typhoïde sont recommandés pour tous les pays.

Les restaurants sont en général ouverts de midi à 14h et entre 19h30 à 22h, du printemps à l’automne. En hiver, les tables en bord de mer sont fermées pour la plupart. La marenda est un petit déjeuner consistant salé ou sucré, qui se prend entre 10h et 11h et permet de tenir jusqu’à un déjeuner tardif. Le « buffet » est une gargote locale de plats du jour traditionnels et non un buffet à volonté comme on l’entend en France. Le vin rouge est servi froid (conservé au frigo), tandis que de l’eau pétillante est souvent servie avec du vin blanc, très appréciés ensemble. Les couverts et le pain ne sont pas toujours inclus dans le prix quand on commande des plats à la carte. En Croatie, certains restaurants proposent des plats de viande rôtie à la broche (janjetina) ou de poisson vendus au poids. Vérifiez le poids avant cuisson de votre pièce et sa fraîcheur.

Depuis l’intégration de la Croatie dans la zone euro en 2023, le pays a connu une flambée des prix dans les restaurants des grandes villes touristiques, pour égaler les villes du sud de l’Europe. Comptez entre 5 et 10 € pour une entrée ou un dessert, entre 10 et 20 € pour un plat. Les menus varient de 30 à 50 €.

La cuisine croate est une rencontre entre les traditions méditerranéennes et les saveurs balkaniques, plus présentes à l’intérieur des terres. On peut donc voir coexister sur le même menu des spécialités de viandes et saucisses fumées, du chou et des pommes de terre, prisés davantage en hiver, avec du poisson, de l’agneau et des légumes grillés à l’huile d’olive, sur la côte en été. Le pays regorge de fromages et de charcuterie qu’on déguste volontiers sur des planches mixtes accompagné d’un bon vin local. Sur la côte, il va sans dire que le poisson (loup, dorade, mérou) et les fruits de mer (huîtres, seiches, poulpes…) sont rois. L’huile d’olive, le thym et le romarin prédominent dans les arômes. En Istrie, les influences italiennes se ressentent dans la cuisine (beaucoup de pâtes et de soupes minestrone). En Dalmatie, ne partez pas sans goûter la pašticada, un mijoté de bœuf confit dans une sauce au vin doux, à la tomate et à la cannelle, garni de pruneaux. Les anguilles grillées du delta de la Neretva, près de Dubrovnik, sont très appréciées. Le viška pogača est une tourte fourrée aux poivrons confits, anchois ou sardines, très populaire sur l’île de Vis.
En dessert, ne passez pas à côté du licitar, pain d’épice tendre du nord de la Croatie très slave, ainsi que le međimurje gibanica, une sorte de strudel fourré aux pommes, graines de pavot, fromage frais et noix. La rožata est un flan aux œufs et à la liqueur de rose fabriqué à Dubrovnik.